Trois dimensions clés de l’environnement physique seront étudiées : les formes d’habitat, les enjeux d’accessibilité, mobilité et transport, et l’espace extérieur au logement.
Formes d’habitat
La recherche devrait permettre d’identifier d’autres formes susceptibles d’attirer les aînés. Le plus naturel, le vieillissement sur place, résulte du vieillissement des ménages installés dans un territoire depuis des décennies, apportant un sentiment de sécurité et de contrôle. Or, plusieurs personnes aînées choisissent de déménager pour des raisons de mobilité, d’incapacité et de sécurité. Le second, les résidences avec services, permet aux aînés de conserver certains éléments de leur « chez-soi » construit et vécu durant leur vie active. Enfin, le troisième est composé des communautés vieillissantes spontanées, des secteurs où l’on retrouve des commerces et des services de proximité, des attraits physiques et qui permettent une proximité spatiale ou fonctionnelle avec la famille et les amis.
Accessibilité, mobilité, transport
L’accessibilité aux biens et services courants, notamment à pied, la dépendance à l’automobile en raison de l’étalement du territoire, et le déclin des compétences de mobilité des aînés peuvent rendre difficile le vieillissement sur place, notamment en raison du peu d’alternatives qu’offre le territoire à l’usage de l’automobile.
Espace extérieur au logement
La capacité des personnes aînées à se déplacer au sein de l’espace extérieur au logement est fortement liée à leur qualité de vie. La possibilité de se déplacer à pied constitue un facteur important dans l’expérience positive du vieillissement. C’est pourquoi nous analyserons les niveaux de marchabilité autour de lieux de concentration de personnes âgées, et autour des lieux de destination majeurs à partir de grilles spécialement conçues pour tenir compte des capacités de mobilité des personnes âgées.